La Porta del Cel par Alejandro Gamarra

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Quelques mots sur ce très beau circuit transfrontalier, au nom si évocateur, entre l’Ariège et la Catalogne (Parc Naturel d’Alt Pirineu) : ce parcours d’altitude est un mini-trek de plus ou moins cinq étapes qui visite la Pica d’Estats (3143 m, point culminant de la Catalogne) mais aussi le Montcalm et le Pic de Certascan.

Le Montcalm depuis la Pica d’Estats
L’itinéraire, qui fait souvent route commune avec la HRP ou la Trans pyr’, fait halte dans les refuges de Graus, de Certascan, du Pinet et de Vall Ferrera. Il a été mis à jour par Alejandro Gamarra, gardien du refuge de Certascan, dont nous vous avons déjà parlé ; il a d’ailleurs rédigé un topoguide décrivant ce trek par le menu mais il n’est pas (encore) traduit en français. Outre les sommets prestigieux à gravir, l’itinéraire, qui serpente parmi de nombreux lacs et torrents, propose une grande variété de paysages évoluant en fonction des versants et de l’altitude, passant ainsi des prairies verdoyantes à un décor glaciaire de roches et de névés…
A noter la possibilité de se faire accompagner par un guide.

Pour les amateurs de trail, la Porta del Cel peut se parcourir d’un trait mais c’est une épreuve assez « consistante » : 65 km et 5500 m de dénivelé positif (et bien sûr autant de négatif), avec en prime de nombreux passages en terrain montagne très marqué (blocs, névés…). Pour l’instant, le meilleur temps est de 11 h 57 min.

Le Pic de Sotllo et les Guins de l’Ase

Pour tout renseignement sur l’inscription, les réservations en refuges ou le règlement du trek, il suffit de consulter le site www.laportadelcel.com

Alejandro Gamarra, dont nous vous reparlerons bientôt à propos de ses problèmes avec la fédération catalane et le refugi de Certascan, nous informe qu’il vient de mettre au point un nouveau circuit transfrontalier intitulé « Muntanyes de la Llibertat » ; nous vous ferons un petit topo sur ce trek entre Ariège et Catalogne dès que nous en saurons un peu plus. En attendant, vous pouvez déjà vous régaler avec la Porta del Cel…

Eric Bérioux : Transalpes VTT

Eric Bérioux : Transalpes VTT

Avis aux amateurs de raids à VTT : la Trans’ Alpes a maintenant sa version « deux roues », avec la sortie du guide Transalpes VTT, chez Glénat. Cela faisait un moment que nous suivions le projet d’Eric Bérioux, l’auteur, et sommes heureux qu’il l’ait mené à son terme et de si belle manière.

Un guide à classer plutôt parmi les beaux livres que dans les topoguides – même s’il contient les infos d’un topo – avec son format pseudo-carré de 19 cm environ de côté et son papier glacé. La présentation est soignée et les étapes sont présentées avec une fiche technique (police un peu petite ?), le tracé et le descriptif. De superbes photos agrémentent la mise en pages, mettant ainsi en valeur tous les massifs traversés.
L’itinéraire est découpé en cinq tronçons qui sont présentés avec leur profil altimétrique. De plus, dans le livre, un QR code permet d’obtenir la trace gps des étapes au format .gpx, celle-ci étant donnée à titre indicatif.

170 pages pour cette traversée des Alpes à VTT en 25 étapes, entre Saint-Gingolph et Saint-Raphaël : le parcours est bien sûr totalement différent de notre version pédestre de la Trans’ Alpes mais les deux itinéraires se rejoignent toutefois pour quelques heures de route commune entre le refuge de la Blanche et le refuge de Maljasset. D’ailleurs, la Transalpes VTT franchit à cette occasion son point culminant, le Col de la Noire, à 2955 m. Bienvenue donc à cette traversée des Alpes en deux roues et félicitations à Eric pour ce très beau travail.

Etant publiée chez Glénat, vous n’aurez aucun mal à vous procurer la Transalpes VTT…

Refugi de l’Estany de la Gola

Ce nouveau petit refuge non gardé situé au pied des Monts Rouch est un bel abri en pierre, inauguré fin août 2010. Il peut intéresser les randonneurs de la HRP (étape 26) ou de la Trans Pyr’ (étape 18).

Même s’il n’est pas situé directement sur le tracé de l’étape qui relie le refugi Enric Pujol à Alos d’Isil, c’est un hébergement à prendre en compte au cas où… On peut s’y rendre facilement en une trentaine de minutes depuis le Coll Curios (2423 m) : il suffit de descendre au Sud en laissant à gauche l’Estany de Calberante. On atteint alors l’Estany de la Gola (environ 2250 m) dont on rejoint l’extrémité Sud.

Caractéristiques du Refugi de l’Estany de la Gola

– Altitude : 2231 m

– Situation : à environ 150 mètres au Sud-Est et en contrebas du petit barrage de l’Estany de la Gola.

– Capacité : 10 places

– Commodités : eau et cheminée

Nous remercions Pierre de nous avoir fait part de l’info sur ce refuge.

 

 

Laurence Fleury : « Une Saison en Refuge » et « Les Amis de Sunar »

Journaliste et photographe, Laurence Fleury est basée au pied des Pyrénées où elle écrit dans des journaux et des revues de tourisme et de montagne.
Nous parlerons ici plus particulièrement de deux « réalisations » de Laurence : d’abord, le livre « Une Saison en Refuge » publié en 2012 aux Editions Gypaète, puis un projet de film sur le premier Népalais (Sunar Gurung) devenu guide de haute montagne.
Une Saison en Refuge

Au cours de l’été 2010, Laurence Fleury fait une saison en tant qu’aide-gardien dans un refuge situé au pied d’un somment très très connu des Pyrénées françaises, nommé dans le livre « refuge de la Voie Normale » (je pense que tout le monde aura compris de quel refuge il s’agit).

Au delà de la fatigue inhérente à ce genre de job, l’expérience tourne vite au chemin de croix en raison de rapports pour le moins tendus avec la gardienne du refuge. Cette dernière prend d’ailleurs le doux surnom de « Nelly » dans le livre, clin d’œil à la célèbre Nelly Olson de « La petite maison dans la prairie » ; et en lisant les (més)aventures de Laurence, on mesure à quel point ce surnom est particulièrement bien choisi.

Une Saison en Refuge
Dans ce livre ne sont pas seulement décrits les rapports très particuliers entre Nelly et Laurence, même si ce sont eux qui ont motivé l’écriture de ce livre – avec un gardien plus « classique », il n’y aurait certainement pas eu ce besoin d’écrire puis de témoigner – on y découvre aussi le quotidien d’un aide-gardien en pleine saison : des journées de travail très longues et des tâches variées et pas toujours ragoûtantes comme la « corvée de chiottes ». Il faut aussi gérer les randonneurs qui arrivent à toute heure et ont parfois des exigences ou des desiderata un peu hors contexte… Le texte est rédigé de manière très spontanée, ce qui donne l’impression d’assister aux événements en temps réel.
Bref, dans ce refuge de la Voie Normale, si la voie est normale, l’ambiance l’est beaucoup moins ; c’est un refuge où la première chose qu’on vous explique lorsque vous arrivez est comment et quand payer. Et à la fin du repas, tout le monde fait (plus ou moins) gentiment la queue avec du liquide ou le chéquier à la main ; on a subitement l’impression de se retrouver à la caisse d’une pizzeria pour étudiants du Quartier Latin un samedi soir, sensation quelque peu incongrue dans un tel décor…
Bien sûr, ce récit concerne une aventure très particulière qui n’a pas vocation à altérer la très bonne réputation des refuges des Pyrénées. Les gardiens de refuge, dans leur grande majorité et pas seulement dans les Pyrénées, aiment leur travail et ne voient pas forcément dans le randonneur ou l’alpiniste qu’un simple crétin venu remplir leur tiroir-caisse. Et si certains gardiens ont vu ce témoignage d’un mauvais œil, c’est peut-être dû à l’idée qu’ils pourraient eux aussi être un jour « espionnés » de l’intérieur par un de leurs aides, ce qui n’est jamais agréable même si l’on n’a rien à se « reprocher ». Mais il faut bien se rappeler que Laurence n’avait pas en tête l’idée de relater son expérience en refuge quand elle y est arrivée ; ce sont les circonstances qui l’y ont poussée.
D’ailleurs, au moment de publier cet article, nous apprenons que le refuge de Baysselance a aujourd’hui de nouveaux gardiens, auxquels nous souhaitons la bienvenue…
Les Amis de Sunar

Cette association créée par Laurence a pour but de financer la réalisation d’un documentaire sur le parcours hors norme d’un berger népalais nommé Sunar Gurung, devenu guide de haute montagne en 2008, diplômé de l’ENSA de Chamonix. Celui-ci a grandement contribué à la création d’une école de guides au Népal, afin que les compétences des guides népalais soient enfin reconnues à leur juste valeur ; car bien sûr, il y a peu d’occidentaux qui gravissent les hauts sommets himalayens sans l’aide de ces guides. Un appel à souscription est lancé pour ce projet en cours de réalisation ; si vous voulez y contribuer, vous trouverez tous les renseignements dans le pdf ci-dessous ou sur le site de Laurence Fleury http://www.laurence-fleury.fr/

Trans’ Alpes, HRP, Trans Pyr’ : un cru 2013 exceptionnel… Vos impressions ?

Vous avez parcouru tout ou partie de la Trans’ Alpes, de la Trans Pyr’ ou de la HRP et vous voulez partager vos impressions sur cet été 2013 plutôt très beau mais à l’enneigement très important et très tardif.
Bien sûr, les Pyrénées sont concernées au premier chef par cet enneigement mais les randonneurs de la Trans’ Alpes ont trouvé beaucoup de neige aussi sur leur parcours. Face à l’enneigement, certains se sont équipés pour tenter de suivre l’itinéraire à la lettre alors que d’autres ont préféré revoir leur parcours à la baisse (d’altitude) ou différer leur départ.
Vos commentaires sur cet été assez particulier sont les bienvenus, de même que vos remarques sur les itinéraires ou sur les topos…

Past’oral par Olivier Cazes

« Past’oral » d’Olivier Cazes

Après Joseph Thirant, gardien du refuge de la Grange de Holle à Gavarnie, c’est au tour d’Olivier Cazes, gardien du refuge de Mariailles près du Canigou, de publier un ouvrage de « terroir » au titre parfaitement choisi « Past’oral« .

Mais au contraire de Joseph qui retranscrit intégralement la parole des bergers et artisans de sa vallée, Olivier écrit ou récrit avec un style très personnel des histoires pyrénéennes mais aussi des histoires plus locales, en l’occurrence de bergers ariégeois. Et Olivier est un pur conteur : en quelques pages, les histoires sont narrées dans un style dense et vif, le texte est fluide et truffé de bons mots, si bien qu’on a tendance à le dévorer d’un trait pour pouvoir ensuite feuilleter l’ouvrage plus calmement.

Car le texte est enrichi de photos (ariégeoises elles aussi) pour l’essentiel associées à la transhumance, prises par Olivier en noir et blanc, absolument somptueuses et criantes de vérité (parce qu’elles sont ariégeoises ?). Ajoutez à cela de très belles illustrations (de Régine Bedin) et une mise en pages sobre mais très « classe » qui donnent encore plus de poids à l’ouvrage.

Bref, vous aurez compris qu’on vous recommande chaudement « Past’oral » et nous félicitons encore Olivier pour cette belle réussite. L’ouvrage est disponible au refuge de Mariailles ou à l’adresse suivante : livrepastoral@gmail.com, au prix de 23 €.

Caractéristiques du livre : 96 pages, format 17,3 cm x 24 cm.

HRP, TRANS PYR’ : départ différé ?

Chaque année, vous êtes un certain nombre à vouloir vous lancer dès le mois de juin sur la HRP et maintenant la Trans Pyr’. Il est vrai que c’est une très belle période quand les conditions s’y prêtent car les journées sont très longues et l’enneigement est encore conséquent au-delà de 2000 m, sans toutefois trop entraver la progression.

Seulement, certaines années, l’enneigement est trop important et, sans remonter très loin dans le temps, en 2010, des randonneurs ont dû abandonner la HRP à Arrémoulit à la fin du mois de juin à cause de la neige trop abondante aux environs des Cols du Palas et du Lavedan. Cette année, l’enneigement exceptionnel des Pyrénées durant l’hiver et la faible fonte du printemps risquent fort d’aboutir à une situation plus « critique » qu’en 2010. A titre d’exemples, il reste 1,70 m de neige à 2100 m en Haute Ariège et entre 2,70 m et 3 m à 2500 m dans le secteur Aspe-Ossau…

Donc, à moins d’une sévère canicule durant tout le mois de juin, il ne faut guère envisager un départ sur la Trans Pyr’ ou la HRP avant début juillet, voire mi-juillet ; pour ceux qui partent de la Mer ou de l’Océan bien sûr. Ceux qui ont prévu de démarrer dans les Pyrénées centrales (entre l’Ariège et la Vallée d’Ossau) doivent plutôt s’orienter sur la fin juillet ou le mois d’août, sinon ils risquent fort d’avoir à gravir les cols dans de la neige pourrie (dans laquelle on s’enfonce jusqu’au c…), tâche épuisante et qui peut s’avérer risquée suivant l’épaisseur de la couche et ce qui se trouve en dessous (gros blocs). Une autre solution est d’orienter plus son parcours sur le versant espagnol qui devrait être plus déneigé que le versant français.

Nous vous tiendrons informés de la situation, surtout si elle venait à évoluer fortement. Vous pouvez aussi téléphoner directement dans les refuges pour vous renseigner sur l’enneigement du secteur qui vous intéresse : pour la HRP, vous pouvez contacter le refuge d’Arrémoulit, qui est normalement gardé à partir de début juin. Pour la Trans Pyr’, le refuge du Rulhe sera ouvert le 1er juin ; quant au refuge de l’Etang Fourcat, il sera gardé pendant le week-end des 22 et 23 juin, en attendant l’ouverture estivale… Il semble donc qu’un certain nombre de refuges d’altitude aient déjà décidé de décaler leur date d’ouverture, ce qui fait un paramètre supplémentaire à prendre en compte.

Bons préparatifs quand même !

Un mois après avoir publié cet article, nous y revenons non pas pour parler de l’enneigement qui reste important en altitude mais pour évoquer les pluies diluviennes qui sont tombées récemment sur toute la moitié Ouest des Pyrénées françaises. Les Pyrénées espagnoles ont été touchées aussi, notamment le Vall d’Aran (Arties, Vielha, Salardu…) et l’Aragon (Vallée de Benasque).

Tout le monde a entendu parler des inondations provoquées par ces pluies au pied des Pyrénées. Pour l’instant, on ne sait pas si le décor a beaucoup évolué en altitude mais il est très possible que les sentiers soient touchés à des altitudes plus basses, avec des glissements de terrain ou des effondrements partiels, des passerelles emportées, des blocs ou des arbres entravant le passage…

On en saura un peu plus dans quelque temps, quand les premiers randonneurs auront informé les suivants des aléas qui les attendent… De plus, on peut espérer que sur les sentiers très fréquentés (du Parc national par exemple), des aménagements seront réalisés pour pallier ces problèmes et faciliter le passage des randonneurs.

Bonne route à tous et prudence !

Mises à jour Trans Pyr’

Même si le topoguide Trans Pyr’ est encore tout frais, la page « Mises à Jour » commence à avoir quelques raisons d’être ; c’est pourquoi nous l’inaugurons aujourd’hui.

Massif du Balaïtous en montant au Pic de l’Enfer Nord

D’abord, nous tenions à rectifier certaines imperfections du guide : quelques légendes de photos oubliées, un sous-titre d’étape erroné, erreur de localisation du « Bar des 3000 ». Ensuite, nous voulions vous fournir les coordonnées du nouveau refuge (gardé) de los Ibones de Bachimana ; ce refuge est situé sur une très belle variante de deux étapes à travers le massif des Pics de l’Enfer, qui était jusqu’à maintenant plutôt réservée aux non-campeurs.

Bien sûr, cette page est amenée à s’enrichir, pour une part non négligeable sur la base de vos témoignages et de vos remarques. Alors, n’hésitez pas à nous signaler une erreur dans le guide ou un changement sur le terrain (gardien de refuge, nouveau balisage, difficulté non signalée…). Certes, pour les premiers compte-rendus de terrain, il va falloir attendre encore un peu, d’autant que pour l’instant, les montagnes pyrénéennes sont encore couvertes d’une impressionnante couche de neige. Mais nous n’irons pas jusqu’à souhaiter une canicule pré-estivale…

Joseph Thirant : « Gavarnie sans le Cirque »

Nous voulons ici féliciter Joseph, gardien du refuge de la Grange de Holle à Gavarnie, pour la publication de son ouvrage « Gavarnie sans le Cirque« .

Camping du refuge de la Grange de Holle

Dans ce livre, Joseph donne la parole à des gens de la Vallée de Gèdre et des alentours qui racontent certains aspects de leur vie dans de courts récits d’une grande simplicité. Les sujets abordés sont bien sûr essentiellement tirés du monde rural et rendent parfaitement compte de la rusticité des conditions de vie dans cette profonde vallée pyrénéenne. Les textes sont illustrés par les superbes clichés de Joseph qui font de ce livre un très beau témoignage écrit et visuel. D’ailleurs, le public ne s’y est pas trompé puisque l’ouvrage, sorti en 2011, a déjà été réimprimé.

Bravo Joseph ! En attendant la suite…

Le livre est disponible dans les librairies des Hautes Pyrénées et au refuge de la Grange de Holle, au prix de 24,80 €. 150 pages. Coordonnées du refuge : 05 62 92 48 77 et grangedeholle@gmail.com

Rappelons que le refuge de la Grange de Holle est une étape de la HRP et maintenant de la Trans Pyr’ ; il est aussi sur le tracé d’une variante du GR10. Et nous félicitons cette fois Catherine et Joseph pour leur gestion « aux petits oignons » de ce beau refuge.

Refugi de Certascan : nouvelles du front…

Refuge de Certascan, le 02 Mars 2013

Cela fait maintenant plus de 2 ans qu’Alejandro lutte pour conserver son poste de gardien du refuge de Certascan (situé en Catalogne, non loin de la Pica d’Estats). Il est opposé à une compagnie hydroélectrique, propriétaire du refuge, qui veut changer la nature de son contrat avec la fédération catalane de la montagne (FEEC), qui a en charge la gestion du refuge.

Changer la nature du contrat implique entre autres l’éviction d’Alejandro… Si Alejandro quitte Certascan, il y a de fortes chances pour que le refuge lui-même perde son statut de refuge de montagne, lieu essentiellement dédié à l’accueil des randonneurs et des alpinistes ; un lieu où l’on est accueilli par des êtres humains qui aiment leur métier, qui vous concoctent un vrai et bon repas, qui vous conseillent sur votre itinéraire du lendemain, qui vous dépannent en ceci ou cela… bref, qui ne voient pas en vous qu’un portefeuille à vider. Et si cette compagnie voulait conserver le refuge en l’état, pourquoi se priverait-elle des services de la personne la plus compétente pour s’en occuper ?

Alejandro, qui est LE gardien du refuge de Certascan depuis 30 ans, n’est sûrement pas étranger à l’excellente réputation qu’a acquise ce refuge ; celui-ci est devenu une étape incontournable de la HRP et maintenant de la Trans Pyr’. Il est aussi sur le parcours de la « Porta del Cel », très beau circuit entre le Pic de Certascan et la Pica d’Estats.

Ce conflit est porté devant les tribunaux et Alejandro n’est pas du tout convaincu que l’issue de ce procès lui sera favorable ; il préférerait donc qu’il ait lieu après la saison 2013. Peut-être donc la suite et la fin de ce triste feuilleton à l’automne ? Nous vous tiendrons informés.

PS : bizarrement, même si son nom figure toujours sur la page d’accueil, le blog d’Alejandro n’est plus accessible depuis le site du refugi de Certascan (http://www.certascan.com)…