Trans’ Alpes, Trans Pyr’ et HRP 2015 : vos Questions, c’est ici !

Comme chaque année maintenant, nous vous proposons cette rubrique où chacun et chacune pourront poser leurs questions sur l’une ou l’autre traversée. Cette formule est avantageuse pour tout le monde car elle permet à tous une consultation rapide des questions posées mais aussi des réponses que je peux y apporter. Et pour les questions qui reviennent souvent, je n’aurai qu’une seule réponse à écrire… Si toutefois dans vos questions figurent des éléments plus personnels, il vous reste bien sûr la possibilité de m’écrire directement.

Bons préparatifs et bonne rando 2015 !

20 réponses sur “Trans’ Alpes, Trans Pyr’ et HRP 2015 : vos Questions, c’est ici !”

  1. bonjour

    De quelle année les dernières éditions « des 2 trans’  »
    la Pyr et Alpes
    commande suivra.
    bravo pour le petit hommage à Georges Véron,lorsque l’on traverse
    les Pyrénées (2 fois pour ma part), beaucoup de choses ramène à lui
    très cordialement;
    christophe

    1. La Trans’ Alpes date de 2010 et la Trans Pyr’ de 2012. Pour les deux topos, il s’agit de la première édition. Les mises à jour permettent de se tenir au courant des évolutions, pour l’instant relativement mineures, des deux parcours.
      Quant à Georges Véron, il est normal (je dirais même que c’est un devoir) de mentionner son énorme travail de défrichage, qui a permis de donner naissance à la HRP. Lorsqu’on dispose d’une base aussi riche et aussi solide que la HRP, concevoir la Trans Pyr’ devient un jeu d’enfant… Georges Véron et la HRP, c’est un peu comme Einstein et la relativité !

  2. bonjour
    je suis à la recherche d’une cartographie fiable au 1/25000 si possible pour une traversée en partant d’Hendaye pour les etapes 3 et 4, à savoir: du col de lizuniaga à Elizondo et de Elizondo aux aduldes
    d’avance merci

    1. Il me semble qu’il y a en effet un petit problème de cartographie espagnole au niveau de ces étapes. Je dois vérifier plus soigneusement les différentes cartes que je possède de ce secteur avant de me prononcer plus avant. Si je ne trouve pas de carte satisfaisante, peut-être pourrais-je vous envoyer un ou deux scans qui décrivent correctement ces deux étapes. Affaire à suivre donc.

  3. Bonjour,

    Désirant parcourir la transpyr durant l’été, j’aimerais avoir quelques précisions sur quelques points d’itinéraires.
    Tout d’abord la descente sur Amélie : peut-on descendre par l’itinéraire de la HRP c’est à dire longer le mas de Can Félix car il semblerait qu’il y ait des interdictions ?
    La descente de l’étang du Rouch sur la vallée du Gnioure est, d’après divers commentaires, très difficile avec un gros sac, qu’en est-il et quelles sont les difficultés ?
    D’après ce que j’ai lu, il existerait un camping à Bielsa ce qui permettrait de terminer l’étape au lieu d’aller jusqu’à Parzan où il n’est pas évident de bivouaquer.

    Par ailleurs, je trouve ce topo très bien fait, bien dans l’esprit de la HRP (que j’ai déjà parcourue plusieurs fois mais toujours d’ouest en est).

    Merci et bien cordialement.

    Lionel

  4. A propos du Can Félix, la traversée du domaine est interdite depuis 2011 ; il faut poursuivre quelque peu la crête depuis le Roc de Frausa pour rejoindre le très apprécié écogîte de la Palette. Ensuite, on peut descendre sur Arles ou Amélie. Je vais publier une mise à jour à ce sujet (si notre connection perdure…).
    Pour la descente de l’Etang du Rouch vers la Vallée de Gnioure, le qualificatif de « très difficile » me semble exagéré ; je dirais qu’elle est inconfortable à cause du sentier peu marqué et en dévers ; normalement, les cairns doivent permettre de suivre la trace sans problème. Etant donné la pente, cette descente est également éprouvante physiquement ; il serait donc souhaitable de l’aborder en étant encore vaillant… Je rappelle au passage que la descente du couloir avant l’Etang du Rouch peut s’avérer dangereuse en raison des chutes de pierres ; abordez cette descente doucement en limitant au maximum les chutes de pierres afin de ne pas bombarder d’éventuels randonneurs qui grimperaient le couloir. Cette variante dans son ensemble est physiquement exigeante, si vous avez la tente, n’hésitez pas à faire un petit bivouac intermédiaire.
    Quant au camping de Bielsa, je l’ai déjà vu mais il semblait plus fait pour les camping-cars que pour les randonneurs ; ceci dit, il doit accueillir les tentes. D’après mes souvenirs, il est situé rive gauche, au Sud-Est de la ville.
    Pour finir, merci pour les compliments sur le topo et n’hésitez pas à poser de nouvelles questions ou à demander plus de précisions sur tel ou tel point. Bons préparatifs !

  5. Bonjour,

    Une question oubliée lors du premier envoi.
    Le chemin des mines permet de parcourir à flan le cirque de Barrosa, savez-vous dans quel état il se trouve et notamment les mains courantes ?
    Est-ce raisonnable de s’engager sur ce sentier avec un gros sac ?

    Merci.

    cordialement

    1. A propos du Chemin des Mines, je ne l’ai jamais emprunté mais d’après les derniers commentaires que j’ai pu lire, il restait en 2014 une main courante arrachée et quelques passages qui demandent une attention soutenue, sans droit à l’erreur… Pour ces raisons, à moins d’être un fanatique du vide en attente de sueurs froides, je le déconseillerais à priori, surtout avec un gros sac. Je vous aurais bien dit de vous renseigner en début de saison au refuge de Barroude mais il a brûlé à l’automne dernier et aucun projet de reconstruction rapide ne semble être dans les cartons. Désolé de ne pouvoir être plus précis pour l’instant.
      Jérôme

  6. Bonjour,
    Je souhaiterai realiser le HRP d est en ouest courant Juin. Je souhaiterai savoir s il est possible de randonner uniquement avec la Topo Trans Pyr ou des cartes complementaires peuvent etre necessaires (1/25000? 1/50000)? Le but n etant pour ma part de ne pas trop m ecarter du parcours decrit. La topo contient elle les troncons carte de l itineraire?
    Par avance merci beaucoup pour votre retour.
    Montagneusement!

    1. Petite précision sur les tracés proposés dans Trans Pyr’ : ils ne font pas apparaître les fonds de cartes mais ils ont été tracés à partir de cartes au 1/25000. Ils sont donc relativement précis mais je pense que pour les étapes où l’orientation peut jouer un rôle important, il serait bon d’avoir une carte en complément du tracé du topo. Les cartes ont le mérite de proposer des zones plus importantes que le topo, elles peuvent être utiles si vous voulez changer d’itinéraire pendant 2 ou 3 jours (par exemple à cause d’une mauvaise météo). A propos de la Trans’ Alpes, un randonneur m’a affirmé avoir fait tout le parcours sans carte, uniquement avec le guide.
      Voilà ce que je peux vous dire pour l’instant, n’hésitez pas à me contacter à nouveau si besoin.

  7. Bonjour,
    Quels sont les sommets a plus de 3000 presents dans la topo Trans pyr et pouvant etre realises au le long de la traversee?
    Bien cordialement,

  8. Je vous réponds sans avoir feuilleté le topo page à page, il est possible que j’en aie oublié…
    En partant de la Méditerranée, les premiers « 3000 » que l’on rencontre sont le Montcalm, la Pica d’Estats et le Pic de Sotllo. Ces sommets se trouvent directement sur le tracé de l’étape 15.
    Ensuite, si on laisse de côté les Besiberri, il faut attendre le massif de la Maladeta et le Pic de Mulleres (étape 23). L’Aneto (piolet-crampons, corde pour un groupe) est faisable en AR depuis la Renclusa. A noter que ceux qui empruntent la variante Maladeta Sud peuvent grimper au Pic de Ballibierne.
    Ensuite, dans le massif du Luchonnais, le Pic Gourdon est directement situé sur l’itinéraire de l’étape 25, juste au-dessus du Col des Gourgs Blancs. De l’autre côté de la frontière, ceux qui sont sur la variante Sud peuvent ascensionner les Posets (piolet-crampons en début de saison).
    Ensuite, la Trans Pyr’ laisse de côté les « 3000 » du massif du Mont Perdu et du Cirque de Gavarnie pour se diriger vers le massif du Vignemale. Là, le Petit Vignemale est très facilement accessible depuis la Hourquette d’Ossoue (étape 31). Pour le Vignemale, prévoir 5 heures en AR depuis le refuge de Baysselance (piolet-crampons).
    Ceux qui franchiront le Col de la Fache (variante) pourront grimper à la Grande Fache. Et ceux qui choisiront la variante du Col de l’Enfer pourront faire le Pic de l’Enfer Nord.
    Sur l’itinéraire normal, depuis le refuge du Larribet (étape 33), on peut consacrer une journée au Balaïtous.
    Voilà pour cette petite brochette de « 3000 » ; bien sûr, il s’agit des plus proches de l’itinéraire et des plus connus. Mais si l’on dispose de beaucoup de temps, il y en a bien d’autres encore…

  9. Bonjour,
    Mon ami et moi avons partons le 13 juillet de l’Hospitalet sur la Trans’Pyr, et comptons rejoindre Hendaye. Nous souhaitons bivouaquer le plus possible, aussi nous aimerions avoir votre retour d’expérience sur les réelles possibilités de bivouac du côté espagnol, notamment en zone protégée. Je sais que la législation est beaucoup plus sévère qu’en France, devons nous par précaution envisager quelques nuits en refuge?
    J’en profite pour vous exprimer tous mes compliments pour la qualité de votre guide qui nous permet de nous immerger dans ce passionnant futur périple!
    Je vous remercie par avance pour votre réponse.
    Cordialement,
    Clarisse

    1. D’abord, merci pour les compliments sur le topo. Pour le bivouac côté espagnol, il est vrai que, en théorie, le bivouac est totalement interdit dans les Parcs nationaux. Je dis « en théorie » car en pratique, les choses sont assez différentes… Par contre, les gardiens de refuge situés dans les Parcs et qui tolèrent le bivouac, exigent que la tente ne soit pas visible de leur refuge ; ceci leur permet d’éviter de lourds reproches si un garde du Parc vient à passer au refuge. Si vous n’êtes pas à proximité d’un refuge, vous pouvez vous installer à peu près où vous voulez, si vous plantez la tente suffisamment tard, dans un endroit si possible discret. La couleur de votre tente peut avoir son importance aussi, ainsi que les abords de votre campement (essayez de ne pas laisser traîner d’affaires aux couleurs vives, cela attire le regard et peut déranger la faune ou vous faire repérer). En gros, si vous êtes suffisamment discret et conscient de votre environnement, il ne devrait y avoir aucun problème. Si vous tombez malgré tout sur un garde récalcitrant, vous pouvez toujours feindre une douleur qui vous a obligé à vous arrêter ou carrément jouer les ignorants…
      Je sais que je ne devrais pas inciter les randonneurs à enfreindre la loi mais lorsqu’une loi est idiote, il faut s’en accommoder… Car il est nécessaire pour un randonneur normalement constitué de faire au moins une halte lorsqu’il traverse le Parc national de la Maladeta ou des Encantats ; ceci entraîne donc en quelque sorte qu’on oblige les randonneurs à dormir en refuge. D’abord, c’est pas sympa du tout et ensuite, très souvent, les refuges n’ont pas la capacité d’accueil suffisante pour héberger tout le monde. Prenons par exemple le refuge de Ventosa I Calvell (dans les Encantats) : en pleine saison, ce refuge accueille chaque soir en moyenne une bonne quinzaine de randonneurs de plus que la capacité d’accueil officielle. Donc, en dormant dans ce refuge, vous enfreignez là encore la loi… Attention, je ne suis pas en train de faire le procès de Ventosa, dont j’apprécie particulièrement les qualités d’accueil des gardiens, mais bien des instances supérieures qui décident de lois aussi stupides (l’Espagne aurait-elle aussi son ENA ?).
      Alors, vous avez le choix entre une nuit au calme et au frais sous la tente et une nuit en refuge à 27°, surchargé et bruyant…
      Bonne traversée à vous !

  10. Merci infiniment pour votre réponse rapide et vos précieux conseils! Nous envisagions les nuits en refuges qu’en cas d’extrême nécessité, nous voilà rassurés!
    Bon été à vous,
    Clarisse

  11. Bonjour,
    Je me lance dans la traversée très prochainement.
    J’ai une question à propos des étapes dites « glaciaires » (n°23-24-25). Pensez-vous que ces étapes et notamment les cols de Mulleres, inférieur de Litérole et Gourg Blanc soient envisageables sans crampons ni piolet ? Je pense être dans ce secteur vers le 5 août et espère qu’il y aura moins de neige.
    Merci beaucoup pour ce topo.
    D’avance merci pour votre réponse.
    Bon été.
    Yann

    1. Je ne peux répondre par oui ou non à cette question, ce serait trop simple !
      D’abord, 2015 a l’air d’être une année « normale » dans les Pyrénées du point de vue de l’enneigement ; donc, début août, la fonte aura dégagé l’essentiel des névés.
      Pour l’étape 23, les névés qui pourraient être gênants se trouvent dans la descente vers la Renclusa ; ils auront probablement disparu.
      Pour l’étape 25, il restera de la neige (normalement…) avant le Col des Gourgs Blancs et au début de la descente vers la Soula mais avec un bon bâton (ou deux), ça passe tranquille.
      Par contre, pour l’étape 24, c’est la montée vers le Col Inférieur de Litérole qui sera sans doute encore bien enneigée, avec une pente assez marquée. Il y a un laquet en contrebas (invisible en début de saison mais qui sera peut-être apparent début août) dans lequel il vaudrait mieux ne pas tomber ; c’est pourquoi le piolet me paraît utile sur cette étape, pour s’arrêter en cas de glissade. Suivant les conditions météo, la neige peut être ferme, voire dure le matin (dans ce cas, il faut aussi les crampons), mais elle peut aussi être pourrie.
      Morale de l’histoire : prendre le piolet pour une seule étape ? Notre réponse reste oui bien sûr car le but de la traversée est de se baigner dans l’Atlantique, pas de finir sa course dans un lac gelé à 2800 m ! Et puis, il y a moyen de « rentabiliser » un peu le piolet, en s’offrant par exemple le Vignemale (on peut louer des crampons à Baysselance)… On peut aussi le renvoyer par la poste (de Gavarnie par exemple).
      Bonne route !

  12. Tout d’abord bravo et merci pour toutes ces infos.
    Nous partons à 4 mi juin 2016 sur la HRP d’Est en Ouest. J’ai commencé à « tracer » la route, il y a quelques mois, sans support tout seul sur openrunner et puis j’ai trouver la 13ème édition de la HRP et enfin un copain d’un ami m’a prêté TransPyr ce qui m’a rassuré sur mon tracé même si nos choix sont quelques fois différents. Voici ma question, est-il possible en partant du refuge du Portillon de passer par le col de Pouchergues, de passer entre le lac et la montagne de Pouchergues poursuivre par le vallon d’Aygues Tortes et enfin prendre pied au Port d’Aygues Tortes?
    Par avance merci de votre réponse, cordialement
    JF

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